![]() Eva Kavian, L’homme que j’aime. Illustrations de Marie Campion. Les Carnets du Dessert de Lune, 2019 Ce recueil est à lui seul un long poème d’amour que l’auteure adresse à celui qu’elle appelle son mari et qui partage son quotidien. Chaque texte, relativement court, est un enchantement. Il touche par son ingénuité et par ce petit côté piquant qui le caractérise. On voit là un amour neuf, pimpant comme le printemps, éloigné de la passion et de ses montagnes russes. Il s’agit d’un amour d’aujourd’hui, né par écrans interposés, d’un amour d’abord hésitant, et qui a tranché. Je m’étais juré de ne plus jamais demander un homme en mariage quand je t’ai rencontré j’ai tenu bon toi aussi. Par petites touches, Eva Kavian évoque la peur de perdre l’autre, puisque, un jour, l’un des deux partira avant l’autre. Elle évoque le partage des tâches, la cuisine qu’elle préfère improviser, n’étant pas fan de recettes, le repas que l’homme qu’elle aime accepte de préparer une fois par semaine, après deux ans et demi de vie commune. Avec peu de mots, elle raconte les voyages à deux, et ce qui la traverse lorsqu’elle pense à lui. Ciel mon mari tes yeux ont la couleur de la mer et ta peau constellée raconte chaque nuit mon avenir. On boit les mots d’Eva Kavian par petites gorgées, et chacun de ces mots a un goût de zeste d’orange. En filigrane, se dessine le portrait de l’aimé, mais aussi la peur de perdre l’autre, qui revient de façon récurrente. Eva Kavian s’adresse à son mari, utilisant le « tu » pour parler de lui. Ce sont des poèmes pour dire « je t’aime », d’elle vers lui, comme des Saint Valentin de tous les jours. © Valéry Canat de Chizy in Terre à Ciel, avril 2019 Vous souhaitez découvrir ce livre, lire des extraits, l'acquérir ? Surfez sur L'homme que j'aime La section commentaire est fermée.
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