![]() Une note de lecture pour "Le violon pisse derechef sur son powète" Pour en savoir plus sur ce livre, cliquez ICI. Le titre explicite une distance prise avec le sérieux dans lequel se présente trop souvent la poésie. Le livre présente un ensemble de brefs paragraphes : pataphysiques un peu, humoristiques beaucoup, absurdes jamais, nonsensiques souvent. Le recueil est tombé de la tour d’ivoire et de la boue des sons ; le gravier des lettres a bâti des mots architecturant des aphorismes. Un aphorisme est une phrase orpheline, mais rassemblez-les dans un recueil et ils invitent le lecteur à trouver, entre les paragraphes plutôt qu’entre les lignes, la poésie. C’est que réunis, les aphorismes voient leur binarité constitutive s’émousser. Leur autonomie, celle-là même qui constitue la puissance de l’aphorisme se dilue quelque peu, surtout qu’ici, ils se suivent comme des strophes d’un long poème de discontinuités. Si le fil directeur d’un raisonnement jamais ne se forme, l’épaisseur d’une tonalité se mue en attitude d’engagement dans le monde. Le danger pour le poète est de briser les limites de l’instant, or l’aphorisme fait mouche dans l’instant. Mais la suite d’aphorismes ne convoque-t-elle pas une durée ? Les contradictions autour desquelles sont structurés les aphorismes s’interpellent, se font échos, parfois se perdent dans le nonsensique. Une conséquence de cette primauté de la durée, de la suite et de l’à suivre, c’est que Le violon pisse derechef sur son powète n’agit pas sur le référent, sur le monde mais interpelle l’univers même de la poésie, les représentations verbales, le langage comme univers. N’est-ce pas une altération du genre, dans le sens où altérer c’est faire autre ? © Philippe Geneste in Lisezjeunesse
Dans le magazine Diacritik, voici une note de lecture signée Kathy Jurado à propos de Vers Valparaiso de Perrine Le Querrec, édité en février 2020 aux Carnets du Dessert de Lune.
Pour lire l'article complet qui parle aussi de deux autres livres édités à La Contre-Allée et aux Inaperçus rendez-vous sur Diacritik Prendre l’autre à bras le corps, prendre la langue à bras le corps, c’est aussi le programme du magnifique Vers Valparaiso, paru aux éditions Les Carnets du Dessert de Lune. On y trouve tous les aspects d’une quête : celle de la seule langue possible et désirable, la langue de vérité de la poésie. Celle dont le lecteur ne peut se détourner, qui lui fait parfois monter une houle de larmes ou de nausée, ou bien lui fait éclater le cœur d’une joie sans pareille. Mais loin d’être un simple art poétique, Vers Valparaiso est une défense et illustration, en acte, de la puissance de cette poésie-chair. Entrer dans ce livre, c’est entrer dans un corps, une langue organique saisissante qui s’impose comme un espace de sidération pour le lecteur. D’abord parce que Perrine Le Querrec situe l’écriture dans le corps, origine le texte dans le corps comme son habitation première, et vit l’acte d’écrire comme geste qui engage ce corps tout entier – comme Jeannot gravant son plancher, comme Bacon, peignant et recherchant une parole qui s’adresse aux nerfs, procure des sensations physiques, délivre la seule vérité : la nudité de l’être, « la vérité d’abattoir » (Bacon le cannibale). Elle autopsie son sujet, et la langue poétique qu’elle forge constitue l’instrument de vivisection le plus efficace. Le recueil explore aussi ce qu’est l’expérience d’écrire dans sa totalité et sa matérialité — le rapport à l’espace de la page, à la typographie, aux images qui surgissent, aux outils et au corps, aux « mots si chair », à la dislocation et la recomposition de la syntaxe et du lexique. C’est une bataille que raconte Perrine Le Querrec : faire contre et avec le doute, faire contre et avec la langue banale, contre et avec le réel quotidien qui requiert sans cesse, contre et avec les assauts de la sauvagerie d’écrire, qui absente parfois l’autrice, la déconnecte du réel et peut la rendre incapable de vivre avec les autres. Un « langage agité, jamais au repos » : comme dans le court métrage de Joris Ivens sur Valparaiso qui a inspiré le livre, on suit les circulations de l’autrice dans la langue, ses ascensions et ses descentes comme en un escalier infini. Pas d’histoire à raconter autre que celle de l’écriture comme seul espace, seule temporalité : « Les jours en désordre ton écriture sans défense déplie son plan ». Le titre l’annonçait : on est toujours en chemin, dans la poésie, on est vers elle, on rêve la rive comme les marins espéraient Valparaiso après une traversée tumultueuse. Écriture du désastre, du carnage, de « l’horrible silence du réel », de la terreur viscérale qui remonte des profondeurs de l’enfance, écriture de l’inconscient, de la destruction et de la construction, les textes de Vers Valparaiso ne cherchent pas la pose esthétique mais une langue qui libère la pensée et engage totalement : un « langagement ». Perrine Le Querrec refonde une langue animale, organique, brailleuse, où les mots se mettent à grouiller, à galoper comme des « chevaux de neige ». Elle n’élude pas le chaos, le « langage monstrueux viande à découper » :elle mange sa propre langue et la redécouvre dans l’espace du poème : « Je flirte avec le charabia ». Elle sait qu’elle est bien loin de la légèreté d’une poésie facile qui correspond davantage au goût des lecteurs consommateurs, ces poèmes « tupperware » dont « tu ne risques pas de te blesser en soulevant le couvercle ». Elle s’attaque, elle, « aux rainures du monde », à ce qui demeure hors « des routes, des routines ». Elle fait crépiter le langage, comme une salve. Dans ce travail, le corps entier est emporté, fébrile, en tension, se creusant comme une caisse de résonance au souffle qui s’impose sans esquive possible, à « cette cohue de mots à la lisière de ma peau ». C’est sans doute le motif de la peau qui est l’insigne de Vers Valparaiso, la peau comme lieu de rencontre entre le monde, le moi et la langue : « si j’écrivais ce livre sur de la peau, ils verraient les mots ». Les figures dont elle s’empare coagulent ainsi dans l’écriture, passent de « la chair au papier », dans un acte de connaissance intime des êtres : « Je taxidermise les vies ». Cette quête du poème est servie par un complet brouillage énonciatif : Perrine Le Querrec écrit indifféremment je, elle, tu, nous. Quant à l’autrice, elle demeure protégée par l’écriture, elle survit à l’abri et en équilibre grâce à l’écriture ; le vrai je reste inaccessible à la violence du monde, derrière la muraille protectrice des mots, dans le travestissement des tu, des elles, des nous, des moi multiples, différents selon les jours : il fallait ne pas choisir, les laisser tous s’exprimer dans ce recueil choral répondant à la question « Qui ? écrit mais quel geste mais quelle main mais quel cri quelle femme ? » En réalité, Perrine Le Querrec s’écrit aussi, comme on se scarifie : les mots dans la chair, toujours. Au final, on ne sort pas indemne de cette écriture palpitante comme un cœur à vif. Violente et lumineuse, incroyablement libre, cette voix de femme dévoile la poésie telle qu’on la cherche : dangereuse et nécessaire. © Cathy Jurado, juin 2020 Cette note de lecture signée Denis Billamboz sur critiqueslibres.com à propos de L'année de la dernière chance 1er volume de la Tétralogie de Daniel Fano, récemment rééditée aux Carnets du Dessert de Lune.
Le tirage numéroté a été de 48 exemplaires sous étui accompagné d'un livret numéroté et signé par Jean-François Octave. Sont encore disponibles les exemplaires N°33 à 48 au prix de 60 €. Tétralogie - Opus 1 Ce recueil constitue la première partie de « Daniel Fano Tétralogie », la tétralogie éditée par Les carnets du dessert de lune et une poignée d’amis de Daniel souhaitant ainsi rendre hommage à son grand talent littéraire et à son indéfectible amitié. Daniel est décédé juste avant la Toussaint 2019, il avait en projet d’éditer cette tétralogie, ses amis ont exaucé ce vœu. Personnellement, je l’ai connu, hélas bien tard, au printemps 2017 après avoir lu et commenté « De la marchandise internationale ». A cette occasion nous avons noué un riche dialogue à travers les réseaux sociaux, nous avons évoqué la littérature, la culture, la vie culturelle à Bruxelles, l’écriture notamment ses projets qui sont restés inachevés, la difficulté pour les auteurs peu médiatisés de se faire éditer et de vendre leurs ouvrages. Nous avions le même âge et nous avions de nombreuses références culturelles en commun même s’il en avait beaucoup plus que moi. Dans le présent recueil, j’ai retrouvé toute la littérature qu’il lisait pour pratiquer son métier de journaliste et élaborer la critique qu’il devait en tirer. Lors d’un échange, il m’avait confié quand « j'étais journaliste spécialisé en paralittérature, en culture de masse, j’en ai lu de ces productions industrielles que pour en démonter les mécanismes narratifs et idéologiques ». Dans ce texte c’est donc toute une période de ma vie qui défile à grande vitesse à travers les livres, les revues, les films les chansons, les toiles, tout ce qui constitue la culture de la fin du siècle dernier. Chaque ligne est l’opportunité d’une référence, d’une évocation, d’une allusion, d’un clin d’œil, …Sa plume est tout aussi fulgurante que son regard est acéré, il voit tout, retient tout, a un avis sur tout. Et, pour pimenter le tout, il ajoute dans son panorama culturel, une réflexion, un trait d’esprit, une remarque, une critique pour donner du sens et du liant à son propos, retenir son lecteur et attirer son attention sur ce qu’il estimait être important. Il était un grand conteur qui écrivait ses histoires, des histoires qu’il entendait comme il le confesse dans son texte : « Ces paroles, ces citations, je ne les ai pas vécues, je les ai entendues, je sais écouter les histoires des autres, il n’y a que ça qui m’intéresse, phrases courtes et dialogues à l’emporte -pièce, mèche allumée, manège emballé, danse macabre… ». Un conteur sachant à propos glisser son avis mais sans volonté de démolir, comme il me l’a confié aussi, « Je ne donne pas plus dans la déconstruction à la Derrida que dans le confusionnisme postmoderne… ». Pour conclure ce premier opus de cette tétralogie, je voudrais laisser aux lecteurs cette interrogation qu’il a formulée dans son texte en me demandant à quoi il pensait réellement quand il l’a écrite et surtout à qui il pensait : « On ne saura évidemment jamais dans quelle mesure l’écrivain a sciemment fui le succès pour rester libre ou si c’est le succès qui n’a pas voulu de lui, précisément parce qu’il est trop libre et imprévisible ». Alors, peut-on penser qu’il aurait méprisé le succès ou que le succès l’aurait boudé ? Peut-être que cette question ne le concerne même pas…, la réponse figure peut-être dans l’un des trois autres opus de cette tétralogie : - Le privilège du fou - Sur les ruines de l’Europe - La vie est un cheval mort © Denis Billamboz, juin 2020 Vous comptiez acquérir du Dessert de Lune lors du marché de la poésie de St-Sulpice en juin ? Ce ne sera pas possible cette fois-ci et vous savez pourquoi.
Alors l'équipe du Marché de la poésie propose d'aller voir les livres des éditeurs sur leur site internet (c'est là) et — si vous désirez toujours acquérir des livres, notamment les dernières parutions du Dessert de Lune, — d'y faire votre marché comme si vous étiez à St-Sulpice et que le soleil était là et que les livres vous faisaient vachement envie. Votre commande passée, ce sera le facteur qui vous les apportera. Daniel FANO : La Tétralogie (Les Carnets du Dessert de Lune éd., 2020), 4 volumes de 106, 120, 116 et 160 pages avec un supplément de 24 pages en tirage limité de J.F. Octave , 60 euros l’ensemble sous coffret, 67 rue de Venise – B 1050 Bruxelles ou dessertlune@gmail.com
Avec ce coffret de quatre livres, il se peut que Jean-Louis Massot lance le bouquet final de son aventure éditoriale de 25 ans. Fidèle à ses auteurs, il met un point d’honneur à rééditer les quatre volets d’une œuvre originale de Daniel Fano, son ami disparu l’an dernier. De 2004 à 2009, Massot avait déjà fait paraître ces livres. Cette nouvelle édition, sobrement illustrée par sa compagne Graziela Federico est complétée par une originale réalisation de Jean-François Octave : Daniel Fano, une aventure de Freddy Tremmel. En 24 pages en feuillets sous couverture à rabats, ce fascicule tiré à 48 exemplaires numérotés est un petit bijou éditorial. Daniel Fano demeurera ce poète atypique d’une époque où la poésie hyperréaliste l’avait propulsé très jeune (à 17 ans) sur le devant d’une scène où se sont croisées de multiples tendances : culture pop, BD., poésie réaliste, polar, actualité marginale,… Daniel Fano n’ayant jamais cherché à théoriser sa démarche, s’est contenté de creuser son sillon. Impossible de citer le moindre passage de ces livres qui doivent se lire comme ils ont été écrits, c’est-à-dire à la vitesse grand V, avec des fusées qui filent dans tous les sens dans une fragmentation de la réalité. Chacun / chacune se laissera entraîner dans ce tourbillon où les réalités se télescopent dans des fulgurances débridées. Sa singularité déborde sur les rives mouvantes du rire et de l’angoisse. Ses textes percutants peuvent être apparentés à des micro-fictions où réel et imaginaire jouent à cache-texte, se recouvrent, fusionnent et se séparent. Fano apporte sa vison d’un monde brutal et trépidant dans un brouillage voulu des lieux et des époques. © Georges Cathalo Une note de lecture signée Bruno Normand à propos de "Sans Abuelo Petite" de Cécile Guivarch26/4/2020
Il serait incomplet l’univers de Cécile Guivarch si je me contentais de ne présenter que ce qui était à l’époque qu’une partie de sa vie, de son monde et paysage mental. Car des paysages autres, à chaque été, avec ses parents / une partie d’elle retrouvait pays et payses, plein de cousins, un pays en elle, La Galice. Et à travers cette région, c’est l’éloge chantée par moment d’une celtitude (d’une terre-d’une attitude qui court dans ses veines, son sang). Et de ce que pour elle est une frontière / Un mélange de vent d’océan dans les branches [...]’est une montagne qui nous monte sur la langue. Elle se fait lourde et puis légère. Coule dans les rivières se déverse dans l’Atlantique sans faire de vagues / C’est ainsi avec Cécile Guivarch, elle dit (la) une frontière avec ce qui la constitue, caractérise, avec ce qu’elle est / le naturel qui la borde, la fonde. Des séquences qu’elle dévoile dans Sans Abuelo Petite avec la même agilité qu’on lui reconnaît entremêlant les Temps et les absences et les présences, abolissant les frontières. De même ce livre paru en 2017 ne reflète sans doute pas son actualité certes mais là n’est pas mon propos, ne souhaitant en fait qu’en rappelant ce titre / donner une petite idée du mobile, de l’entité en équilibre que ses deux parutions m’offrent à entrevoir. A noter que les notes de lectures diverses parfois remarquables, (je pense à celle de Pierre Levis, à celle d’Isabelle Levesque, à celle de Patricia Cottron-Daubigné...) qui ont salué ce titre à sa sortie ont dit l’essentiel de ce qui s’y trouve / aussi y ajouter une note supplémentaire je crois n’apportera rien à ce qui a déjà été dit et magnifiquement redit. La belle préface de Luce Guilbaud rassemble à elle seule ce que chacun j’en suis sûr nous éprouvons à la lire. La citer / « Cécile fait revivre les absents, pleine de tendresse par ces vies labourées par l’Histoire. Elle témoigne avec des mots simples comme une visionnaire capable de redonner des battements de cœur à ceux qui n’en n’ont plus[…] » pour ma part j’écrirais / en médium. Cécile Guivarch nous est passerelle, ce corps-passerelle, c’est ainsi que je la vois, que je le sens. Elle assemble, rassemble et si partie manquante il y a, elle l’invente / l’habite avec ce qu’elle en devine, par elle / en elle (de) d’une (l’) empreinte laissée... C’est à mon avis ce qui est poignant dans cette vie arquée à ne rien laisser sans voix, sans lien avec un Tout, un grand Tout, constamment à la recherche du chaînon manquant, comme pour cet homme, ce grand-père contraint à se séparer des siens. A ce moment d’elle, elle a 9 ans lorsqu’elle le découvre cela « La rage du silence » / je me demande comment on peut vivre avec une branche en moins dans son arbre / Quelques années plus tard la branche manquante est restituée, (les lecteurs pourront s’en donner une idée en écoutant en écho Atahualpa Yupanqui La rabia del silencio). Probablement aussi porte-elle les traces de divers abandons, déracinements, une mémoire ainsi déchirée par endroit appelant réparation, remaillage par l’écriture, c’est je crois ainsi qu’elle va, qu’elle avance...
Nature hébergeante, elle les accueille les vies présentes et passées, elle écrit une Ligne de Vie. En quête d’origine certainement, même d’une Origine qui l’attendrait devant, la renseignerait sur ce quelle est / cela l’apaise autant que cela la questionne. Lui laisser les dernières lignes / je me suis peut-être tout inventé / m’as-tu imaginée ? Et cette phrase superbe sur l’exil / à défaut d’une terre natale, offrant parfum d’un lieu où : Tu viens de l’abandon / et de la distance / à l’ombre de ton pays / tu reviens parfois. Cécile Guivarch bien que puisant dans sa vie intime, (d’un par le corps, d’un hors le corps) écrit d’un / plus loin, plus grand qu’elle-même / à l’ombre du Soi / elle va libre, elle devient, elle le devient. Bruno Normand. © Terreaciel, avril 2020. À lire sur le blog des Imposteurs, une interview en deux parties de Perrine Le Querrec réalisée par Guillaume Richez.
Tous les livres de Perrine Le Querrec peuvent être commandés sur la boutique en ligne des éditions, avec envoi franco de port et paiement sécurisé par CB ou Paypal. Ils pourront être commandés en librairie dès réouverture de celles-ci. Lisez Perrine Le Querrec, éditée aux Carnets du Dessert de Lune depuis 2007. Dernier titre paru en février 2020 « Vers Valparaiso ».
Ils seront en mars ici et là.
Le 4 mars à 19h00, rencontre avec Jean Marc Flahaut. Librairie La Chouette Librairie, 72 rue de l'Hôpital Militaire, 59000 Lille. Infos : contact@lachouettelibrairie.com Du 5 au 8 mars, Pascal Blondiau, Yves Budin, Marie Campion, Patrick Devaux, Bob De Groof, Eva Kavian, Guido Kuyl, Perrine Le Querrec, Christiane Levêque, Jean-François Octave, Saïd Mohamed et Daniel Simon en dédicace à La Foire du Livre de Bruxelles. Stand 229 des éditions Les Carnets du Dessert de Lune. Programme et horaires Le 6 mars à 19h00, rencontre avec Fanny Chiarello à la Librairie La Forge. 5 place du Général de Gaulle, 59700 Marcq-en-Barœul. Infos : contact@librairielaforge.fr Le 6 mars à 19h 30, rencontre avec Thomas Vinau et François de Cornière. Médiathèque départementale, site de Lille-Douai, à Hellemmes 59260. Le 7 mars à 19h30 rencontre avec Thomas Vinau et François de Cornière. Médiathèque Louis Aragon à Cuincy 59553. Le 10 mars à 12h40, rencontres avec Perrine Le Querrec. Musée Royaux des Beaux-Arts, Petit Auditorium, 3 rue de la Régence, 1000 Bruxelles. Infos : www.midisdelapoesie.be De 19h à 21h00 à La Librairie Tulitu, 55 rue de Flandre, 1000 Bruxelles. Infos: librairie@tulitu.eu Le 11 mars à 19h00, rencontre avec Perrine Le Querrec. Librairie La Lison, 8 place Jeanne d'Arc, 59000 Lille. infos : librairielalison@gmail.com Le 14 mars de 10h00 à 22h00, septième édition du Salon du Salon des livres de poésie et de ceux qui la font. Les Editions Les Carnets du Dessert de Lune y seront représentées par Saïd Mohamed en présence d'Alain Boudet et de Chantal Couliou. Salle des fêtes de la Suze-sur-Sarthe 72210. Programme.
Foire du livre de Bruxelles 2020 du 5 au 8 mars. Tour et Taxis. Stand 229, Magasin 2
Sur invitation, le jeudi 4 mars de 20h00 à 23h00 j'aurai plaisir, avec Chantal Talotti et Pascal Blondiau, de vous accueillir sur le stand 229 des éditions Les Carnets du Dessert de Lune. Présentation des nouvelles parutions et petit buffet. Sur le stand, exposition éphémère de peintures de Saïd Mohamed Les Borgnes de la République. Du 5 au 8 mars Ils et Elles seront en dédicace. Le vendredi 6 mars. De 17h à 18h Saïd Mohamed pour Et toutes ces mouettes qu'ont-elles à rire De 17h à 18h Pascal Blondiau pour Et dès l'instant Le Samedi 7 mars. De 13h à 14h Daniel Simon pour Au prochain arrêt je descends De 14h à 15h Saïd Mohamed et Bob De Groof pour Le vin des Crapauds De 15h à 16h Yves Budin pour Visions (Basquiat, Bowie, Kerouac) De 16h à 17h Christiane Levêque pour Le Mokafé et Ostende De 16h à 17h Patrick Devaux pour Les mouettes d'Ostende et Dorures légères sur l'estran Dimanche 8 mars. De 13h à 14h Saïd Mohamed pour L'éponge des mots et Jours de liesse De 13h à 14h Pascal Blondiau pour Sept novelettes (et quelques) De 14h à 15h Eva Kavian et Marie Campion pour L'Homme que j'aime De 15h30 à 16h30 Perrine Le Querrec pour Vers Valparaiso et La Patagonie L'occasion de rencontrer les auteurs et de découvrir ou redécouvrir l'ensemble des collections et des titres encore disponibles. Soyez les bienvenus. Premier salon en 2020 pour Les éditions Les Carnets du Dessert de Lune au Marché de la poésie jeunesse de Tinqueux, 7e édition.
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Cette belle note de lecture signée Clara Regy sur le site de Terreaciel. Jean-Claude Martin, Vies patinées, Editions Les Carnets du Dessert de Lune, préface d’Hervé Bougel et dessins de Claudine Goux Jean-Louis Massot « éditeur » a ainsi publié l’un des derniers ouvrages de sa belle maison créée en 1995, 25 ans - si je ne m’abuse - au service de l’édition, mais certainement beaucoup plus au service de la poésie, il écrit aussi !!! Bravo ! Voilà, je referme la parenthèse (qui n’était pas ouverte, d’ailleurs) pour en revenir à notre texte. Si le titre du recueil peut « ouvrir » certains horizons, le temps qui passe, l’heure à laquelle on fait ses comptes et ses décomptes, certes, il s’agit bien tout d’abord, de cela. Cependant, il y a aussi mêlées à la nostalgie - la tendresse délicate- et l’extrême clairvoyance -on ne refera pas le chemin à l’envers- (disait le chanteur), il y a la hardiesse et parfois la trivialité « légère » de quelques passages voire la verdeur qui donnent à cet ensemble une saveur bien particulière. Saveur déjà goûtée dans Que n’ai-je paru chez Tarabuste. Tu laisserais cette tempête entrer en toi ? Risquer une otite, de l’aérophagie ? On a interdit de décoller, et toi, sans gants, sans manteau, tu voudrais changer de vie ? Le vent déciderait pour toi où il te mènerait ? Tu as la lucidité du cageot. Qui s’envole... Contre le mur d’en face... Prie que la pluie ne rompe pas la vitre. L’enfer, juste des courants d’air. *** Les bras de la rivière. Je ne te conseille pas de t’y jeter. Ils te saisiraient, mais ne te donneraient aucun plaisir. Sinon glacial... « Les bras de la rivière » : c’est une figure de style, une métaphore... Pourquoi ne dit-on pas « les bras des arbres », « les branches de la rivière » ? Je m’y noierais bien encore, entre tes bras. Entre tes cuisses. Ta peau au confluent est couverte de mousses bleuâtres... L’avenir manque de bras ! © Clara Regy, in www.terreaciel.net Pour en savoir plus sur ce livre, lire des extraits, l'acquérir, c'est ICI On peut aussi le commander en librairies |
Une note de lecture pour le recueil "La quincaille des jours" c'est à lire en surfant ICI puis sur
PRESSE LIT-ON
PRESSE LIT-ON
Rediffuser ces notes de lectures de Denis Billamboz à propos des 3 dernières parutions de 2019 des éditions Les Carnets du Dessert de Lune, si ça vous intéresse c'est à lire ICI

INVITATION.
Ce mercredi 4 décembre de 18h30 à 21h30, rencontre avec Yves Budin autour de ses livres publiés aux Carnets du Dessert de Lune
- Visions of Miles
- Visions de Kerouac
- Sinnerman
- Visions of Bowie
- Visions of Basquiat
Organisé par le Festival de Littérature indépendante belge et Espace Livre & Création.
https://www.facebook.com/events/2539866729570105/
Ça va se passer au 207 de la Rue Blaes à 1000 Bruxelles.
L'entrée est gratuite.
Ce mercredi 4 décembre de 18h30 à 21h30, rencontre avec Yves Budin autour de ses livres publiés aux Carnets du Dessert de Lune
- Visions of Miles
- Visions de Kerouac
- Sinnerman
- Visions of Bowie
- Visions of Basquiat
Organisé par le Festival de Littérature indépendante belge et Espace Livre & Création.
https://www.facebook.com/events/2539866729570105/
Ça va se passer au 207 de la Rue Blaes à 1000 Bruxelles.
L'entrée est gratuite.
Une note de lecture signée Carino Bucciarelli sur La quincaille des jours de Francesco Pittau, prix litteraire Gauchez-Philippot 2019. Il y a fort à parier que Richard Brautigan figure parmi les auteurs fétiches de Pittau. On trouvait chez l’Américain un sens de la magie du quotidien qui rejaillit ici sous un titre on ne peut mieux choisi, La quincaillerie des jours ; ainsi l’auteur inscrit tout le recueil dans une quotidienneté où chaque petit fait, chaque lieu insignifiant, chaque souvenir anodin se transfigurent, par la sorcellerie de l’écriture, en autant d’instants poétiques. On se souvient d’un livre précédent du même poète, Une maison vide dans l’estomac, où nos vies dérisoires, toujours vues à travers des poèmes narratifs, se voyaient bousculées, transgressées souvent en des termes crus. Ici, Pittau a pu alléger jusqu’à l’effacement son écriture pour ne laisser que l’essentiel. Il est même difficile de comprendre où se situe l’émerveillement de lecture tant les propos semblent communs, mais la magie opère sans faille. Il suffit à l’auteur de décrire en quelques mots sa façon de laisser se consumer une allumette pour mettre en branle toute une machinerie imaginative. Une autre comparaison s’est imposée naturellement : lu durant la même période, Cueillette matinale de Martine Rouhart, paru chez Demdel, offrait aussi au lecteur, dans une écriture dépouillée, une plongée dans le ravissement du quotidien. Si certains auteurs ont besoin de s’aventurer dans le complexe et le baroque pour atteindre leur fin, d’autres voix parviennent à nous plonger dans un monde littéraire riche après s’être débarrassées de bien des meubles inutiles. © Carino Bucciarelli, Le journal des poètes Pou en savoir plus sur ce recueil, lire des extraits, l'acquérir, rendez-vous sur La quincaille des jours ou demandez-le à votre libraire. |
Festival Gratte-Monde du 29 novembre au 1er décembre à Saint-Martin d'Hères en présences des auteurs des Carnets du Dessert de Lune Perrine Le Querrec, Michaël Glück et Pierre Soletti.
Programme complet ICI
Facteur Zebre (Pierre Soletti, Eri Segovia, Patrice Soletti, Marc Siffert) le 29 novembre en concert à 20h au Agora (EVE, campus universitaire, 701 avenue centrale, 38400 Saint-Martin d'Hères.
Du 30 novembre au 1er décembre dernier salon avant l'autoroute (euh non avant l'année prochaine) pour les éditions Les Carnets du Dessert de Lune.
Ce sera aux Fugueurs du livre à Liège en présence des auteurs Eva Kavian, Pascal Blondiau, Yves Budin, Eric Dejaeger, Patrick Devaux et bibi pour de mémorables séances de dédicaces. Présentation des nouveautés d'octobre et autres parutions. Petits cadeaux à l'occasion.
Entrée gratuite et papotages divers.
Infos pratiques
Programme complet ICI
Facteur Zebre (Pierre Soletti, Eri Segovia, Patrice Soletti, Marc Siffert) le 29 novembre en concert à 20h au Agora (EVE, campus universitaire, 701 avenue centrale, 38400 Saint-Martin d'Hères.
Du 30 novembre au 1er décembre dernier salon avant l'autoroute (euh non avant l'année prochaine) pour les éditions Les Carnets du Dessert de Lune.
Ce sera aux Fugueurs du livre à Liège en présence des auteurs Eva Kavian, Pascal Blondiau, Yves Budin, Eric Dejaeger, Patrick Devaux et bibi pour de mémorables séances de dédicaces. Présentation des nouveautés d'octobre et autres parutions. Petits cadeaux à l'occasion.
Entrée gratuite et papotages divers.
Infos pratiques