Les Carnets du Dessert de Lune

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Les Carnets
du Dessert de Lune

Le nouveau recueil de Roger Lahu

18/1/2018

 
Photo
Roger Lahu – Petit traité du noir sans motocyclette (sauf une in extremis).
Couverture Marie-Bateau Lahu. Préface Daniel Fano. Collection Pleine Lune. Editions Les Carnets du Dessert de Lune. 2017. ISBN 9782930607771. 14 €
Pour découvrir ce livre, cliquez ICI

Amis lecteurs, avouez que ce titre vous intrigue ! Il s’agit bien d’un traité du noir et aucune motocyclette en vue dans ce livre. La couleur noire, le sombre, le vide, le tunnel, le corps, la mort, les photos. Un livre sur le noir, à priori, rien d’engageant. En broyer, on n’en a pas envie. N’ayez pas peur, cette écriture n’est pas sombre, mais alors pas du tout. Je dirais même qu’elle diffuse de la bonne humeur et que l’humour s’y trouve derrière chaque phrase (ou presque). Surtout, il est intéressant de constater comment à travers une couleur, Roger Lahu parvient à évoquer les différents moments de la vie (et aussi la mort). Les souvenirs d’enfance surgissent, avec cet étonnement des choses qui ont changé depuis. Et quels changements pour Roger Lahu ! À titre d’exemple : Chupa-Chups a varié les goûts de ses sucettes, internet est apparu ainsi que Wikipédia. La peur de la mort est aussi présente avec le face à face avec le pépé décédé. Tout cela vient dans ce livre. Mais rien de morbide ! L’humour, toujours. Et aussi de la tendresse. De la vie.
Je voudrais bien vous y voir, vous, dans « cette » situation : dans un noir si noir que le mot « noir » lui-même prête, pour le moins, à rire.
et si au milieu du noir coulait une rivière / les truites seraient-elles des arcs-en-ciel ?
Quand j’étais petit mon pépé préféré à moi il était déjà proche d’un certain noir / qu’on appelle « la mort » mais je ne le savais pas et c’était très bien / comme ça il était très vivant dans la couleur des jours d’alors.
Et finalement, de ce petit traité, la lectrice, que je suis, retient l’essentiel : la vie. Est-ce une lumière dans le noir ? Est-ce quelque chose qui a de la couleur ? Et si tout était noir, comme le propose Roger Lahu ? En dressant des listes (des choses qui font de beaux bruits dans le noir, des choses dont on n’a pas besoin dans le noir, de ce qu’il y a de bien dans le noir), en essayant des titres avec le mot noir dedans, des citations qui aident à mieux vivre dans le noir. En triturant le noir dans tous les sens, l’essorant, le rinçant, l’essorant de nouveau, en jouant avec les mots (invente le jour : mercrenoir )
« Le noir est toujours impeccablement mis au noir / sans qu’on s’en préoccupe »
« Dans le noir, le temps aussi est noir »
Roger Lahu fabrique sa couleur. Ose. Donne le ton. Une écriture pleine de vitalité pour se lester du poids des mots et cela fait un bien fou (même sans motocyclette)
noir
en vraie réalité
c’est « façon de dire »
parce que gris
ça « le fait » moins bien
c’est « façon »
de retoucher 
« les choses »
(de la vie ? d’une vie ?)
en poussant au max le curseur
« contraste »
© Cécile Guivarch in Terre à Ciel, janvier 2018


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